FOTODOK TALENT EMBASSY PROGRAM 2023

FOTODOK launches a new program for talent: the FOTODOK TALENT EMBASSY.  Thanks to Pictoright Fund we will be able to take 10 emerging photographers to international photography festivals every year for the upcoming three years.

We provide an intensive program for these artists in preparation for the festivals so that they can travel with an up-to-date portfolio, a good pitch, filled with confidence. With the help of a team of international and external professionals, we work on the selection and presentation of their work and themselves. With the Talent Embassy we do internationally what we are already doing successfully in the Netherlands: making talents visible and connecting them to a relevant network.

For this first edition, the following artists have been selected: Ilias Bardaa, Julia Gat, Indra Gleizde, Yara Jimmink, Rick van der Klooster, Nastjassja Nefjodov, Louisiana van Onna, Michelle Piergoelam, Remco de Vries & Milah van Zuilen. Five of them will go to Rencontres d’Arles in France from July 2 till July 9. The other five photographers will go to Encontros da Imagem in Braga, Portugal in September. Are you curious how these artists develop? Keep an eye on our socials, website and sign up for our newsletter.

AFRIYELBA: Photosa 2 : elles étaient 6 femmes venues de 4 pays à présenter leurs œuvres.

Le festival photographique Photosa s’est déroulée à Ouagadougou du 16 au 19 mars 2023. Les œuvres de 16 photographes de 8 pays ont été exposés à cette occasion. On compte parmi ces artistes 6 femmes venues d’Allemagne, de la France du Mali et du Burkina Faso. Il s’agit de Chiara Wettmann, Gaëlle Delort, Julia GAT, Delphine Blast, Soum Eveline Nafissatou Bonkoungou et Kani Sissoko. Allons à la découverte des 4 photographes qui étaient présentes et les thèmes sur lesquels elles ont exposé à l’occasion de la deuxième édition de la biennale photographique de Ouagadougou.

Soum Eveline Nafissatou Bonkoungou, photographe burkinabè.

Soum Eveline Nafissatou Bonkoungou a exposé sa série photographique intitulée  »Zirk ».

Soum Eveline Bonkoungou est une jeune photographe burkinabè né en 1992. Après ses études scolaires et une formation en secrétariat de direction, elle travaille pendant 3 ans comme secrétaire à la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL). Elle qui a toujours été passionnée de photographie décide par la suite de se reconvertir dans la photographie évènementielle. Deux ans après sa reconversion, Soum fait la rencontre de Adrien Bitibaly et découvre la photographie artistique. Elle prend part à la première formation du programme de mentorat, ce qui lui permet de créer sa première série photographique intitulée  »Zirk ». C’est avec cette série que la jeune photographe a participé à sa première exposition professionnelle à Photosa 2.

Selon les explications de Soum Eveline, Zirk est une forme de méditation islamique dans laquelle des phrases ou des prières sont chantées à plusieurs reprises afin de se souvenir de Dieu. Le Zirk qui dans l’islam soufi permet au croyant de se souvenir de Dieu et l’adorer y joue un rôle central. Elle a choisi d’aborder ce thème pour répondre à un certain nombre de questionnements personnels. << Mes parents ont été ceux qui ont décidé de ma pratique religieuse. A l’adolescence je me suis rendu compte que je suivais mes parents et non mes propres convictions. Je ne sentais aucune connexion divine>> a-t-elle confié. Elle se pose des questions sur le choix de religion fait par les parents pour les enfants dès la naissance. << La religion islamique reste pour moi ombre et lumière. Dans mon travail j’ai commencé par photographier les musulmans dans les mosquées. J’ai terminé par les lieux de méditation chez les soufis qui sont souple dans la croyance religieuse>> a-t-elle ajouté.

La deuxième édition du festival Photosa a été un rendez vous qui a marqué Soum Eveline Bonkoungou parce qu’elle a pu pour la première de sa carrière présenter une série photographique. Elle y a également fait de belles rencontres. << Le festival a été pour moi une réussite, parce qu’elle m’a permis de présenter ma première série photographique et également de rencontrer d’autres artistes nationaux et internationaux>> a-t-elle fait savoir.

Elle compte poursuivre son travail de recherche et promet de belle surprise très bientôt.

 

Chiara Wettmann, photographe allemande.

Chiara Wettmann a exposé sur le thème de l’apatridie.

Chiara Wettmann est une photographe allemande âgée de 30 ans. Elle est phographe de portrait et de documentaire, diplômé de l’Ostkreuzschule für Fotografie de Berlin et travaille entre l’Allemagne et Le Liban. Ces thèmes de prédilection sont la géopolitique et le social. Sa dernière œuvre intitulée  »stateless » et produite au Liban et en Syrie entre 2021 et 2022 a été finaliste du World report award 2022. C’est cette œuvre que Chiara a présenté à la deuxième édition de Photosa. <<Ce travail porte sur les apatrides en Liban et en Syrie. Ils sont privés de droits fondamentaux. Il s’agit de libanais non enregistrés qui transmettent leur apatridie à leurs enfants, des palestiniens dont les familles vivent au Liban depuis des générations et qui n’obtiennent pas la citoyenneté. Ou encore des réfugiés de Syrie et d’Irak qui ont perdu leur citoyenneté à cause des guerres dans leurs pays>> a-t-elle expliqué. La deuxième édition du festival photosa est une belle expérience pour la photographe allemande. << Faire partie de Photosa 2 a été incroyable et agréable. La motivation et le dévouement dont tout le monde a fait preuve ont fait de ce festival un succès total. Le choix des artistes et de leur travail était pertinent et le lieu et la présentation des œuvres était vraiment superbes>> a-t-elle laissé entendre. Au delà du festival, elle a apprécié les personnes qui y ont travaillé. <<J’ai surtout fait la connaissance de de personnes formidables avec qui j’ai pu non seulement m’amuser mais aussi partager des moments agréables.Et c’est ce qui est beau chez Photosa. Il ne s’agit pas seulement pas seulement d’art mais plus d’échanges et de travailler ensemble à un objectif. Personnellement j’ai trouvé cela très réussi et je remercie tout le monde pour cela>>.

Chiara Wettmann continue de travailler sur le projet  »Stateless ». Elle s’est rendu à Abidjan juste après Photosa et ce pour deux mois à cet effet. Elle se rendra ensuite au Bangladesh à la fin de l’année toujours pour traiter du sujet de l’apatridie.

 

Gaëlle Delort, photographe française.

Gaëlle Delort expliquant ses œuvres aux coutumiers présents au festival.

Gaëlle est diplômé de l’école de photographie d’Arles en France. Avant d’en arriver là, elle a eu un parcours assez atypique. Après un passage à l’école d’art avec un accent particulier sur la photographie, elle a effectué des voyages et une formation plus technique en photographie argentique. Elle a également travaillé plusieurs années en médiation culturelle pour des projets d’autres artistes dans le domaine du spectacle vivant. Elle décide en 2018 de reprendre son projet de photographie et sa formation à l’école de photographie d’Arles qui aboutira à un master en 2022.

A Photosa, Gaëlle Delort a proposé le projet intitulé  »Krast ».Selon l’artiste, ce terme très particulier est utilisé par les scientifiques qui s’intéressent aux formes des reliefs de la terre. Il désigne les régions principalement composées de roches calcaires que l’eau a dégradées, érodées sur une échelle de temps très longue. Les paysages du karst sont donc caractérisés par un sous sol creusé de nombreuses cavités, notamment des gouffres, des grottes, des galeries souterraines.<<Je me suis intéressée tout particulièrement à ces formations géologiques de l’endroit où je vis désormais, le causse Méjean. J’aime bien dire que ce travail est une infiltration photographique, car il suit les parcours anciens de l’eau dans les sols. Ces espaces souterrains présentent des entrées en surface sous forme de gouffres, qu’on appelle ici  »avens ». Il se trouve que les humains ont commencé à les explorer de manière assez méthodique au XIXème siècle, à la même époque où est inventé la photographie. J’ai donc eu envie, en découvrant ce passage très particulier et cette histoire, de photographier ces entrées du monde souterrain où la lumière disparaît, et où l’eau circule sans qu’on puisse le voir>> a-t-elle expliqué.

Gaëlle Delort confie avoir vécu une aventure humaine et photographique exceptionnellle à l’occasion de Photosa. << Il me semble que la photographie et l’art s’enseignent se partagent avant tout pas les rencontres. Nous étions 16 artistes à présenter nos travaux et avons appris les uns des autres ainsi que des visiteurs qui sont venus découvrir les œuvres>> a-t-elle laissé entendre. Elle apprécie également les débats menés tout au long du festival sur des questions qu’elle juge essentielles. Quelle est la différence entre une photographie et une image, ou qu’est ce que la photographie d’art ? <<Les artistes ne sont pas des personnes différentes des autres.Il me semble que être auteur photographe c’est choisir de partager son regard sur notre monde. La richesse des regards présentés à cette deuxième édition de Photosa est précieuse>> foi de Gaëlle Delort.

Elle poursuit les prises de vue pour la série photographique  »Karst », sous d’autres aspects. <<Je compte maintenant descendre sous terre avec un appareil pour y photographier les formes et couleurs qui s’y trouvent>> a-t-elle laissé entendre. Le projet continue d’être présenté en France et l’artiste espère le faire également dans d’autres pays. Elle ambitionne mettre en place un laboratoire photographique là où elle vie, afin de partager sa pratique avec les habitants. Elle espère être présente au Burkina Faso dans deux ans pour la troisième édition de Photosa.

 

Kani Sissoko, photographe malienne.

La série photographique exposée par Kani Sissoko s’intitule  »’Quand les murs parlent ».

Kani Sissoko est une photographe malienne née à Bamako en 1988. Elle est diplômée de l’institut national des arts du Mali. Elle a découvert la photographie d’art lors d’un stage au musée national du Mali et depuis elle a réalisé 4 séries photographiques. Elle y aborde les faits de la société dans laquelle elle vit. Elle a également travaillé comme photographe reporter pour les ONG Malifolkcenter, ZANBAL et Kilabo. Elle a exposé lors des rencontres de Bamako off, la quinzaine de la photographie du Bénin, le festival des femmes de Houlgate en France ou encore au festival panafricain de la photographie d’art d’Abidjan.

Lors de la deuxième édition du festival Photosa, Kani a exposé la série photographique  »Quand les murs parlent ». L’artiste dénonce les conditions difficiles que vivent les épouses, réduites au silence par le poids de l’éducation qui a fait de l’époux un Dieu sur terre. <<On parle d’émancipation de la femme, son autonomisation, les violences qu’elle subit mais on ne remonte pas généralement à la source du problème. Dès le bas âge on inculque religieusement à la femme que son mari est son deuxième Dieux et que son salut et la réussite de ses enfants dépendent du degré de soumission et de d’obéissance qu’elle aura envers son homme. La femme est souvent l’objet d’une longue liste d’actes et de pratiques aussi insupportables qu’inacceptables et elle n’a que les murs de sa demeure comme véritable témoins. Ces murs sont aussi un fidèle confident car elle ne risque pas d’être rejetée ou jugée>> a-t-elle expliqué. Elle souhaite à travers cette série appréhender la question à la source en touchant du doigt le système de pensée dans nos sociétés.

Photosa 2 a été une belle expérience pour Kani Sissoko et elle espère être présente à la troisième édition du festival qui aura lieu en 2025.

Nous souhaitons plein succès à ces photographes qui ont apporté leur contribution à la réussite de la deuxième édition du festival Photosa. Rendez vous est pris dans deux ans pour la troisième édition de l’évènement à Ouagadougou.

Wend Kouni 

FishEye: Biennale photographique de Ouagadougou

Née en 2021 sous l’impulsion du photographe burkinabè Adrien Bitibaly et du Cercle des Photographes du Burkina Faso, la biennale photographique de Ouagadougou, PHOTOSA, se déroule du 16 au 20 mars 2023.

Pour l’occasion, seize photographes verront leurs œuvres exposées dans les cours familiales, dans l’espace public autour du cinéma de Wemtenga et dans les rues adjacentes. Les familles accueillantes seront, comme lors de la première édition, étroitement associées à l’organisation. Des photographies leur seront gracieusement offertes pour qu’elles fassent désormais partie de leur espace. Chaque famille participera à l’organisation de l’exposition et du vernissage, elle invitera son voisinage, ses ami(e)s et parents. Les artistes qui auront fait le déplacement pour l’évènement feront un travail pédagogique avec les familles qui accueillent leur œuvre, afin de leur présenter leur travail et leur démarche artistique.

Avec les travaux de Kani Sissoko, Julia Gat, Adrien Bitibaly, Antoine Tempé, Issa Zoné, David Pace, Philippe et Jacques, Gaëlle Delort, Massow, Nicolas Derné, Soum Éveline Bonkoungou, Chiara Wettman, Boureima Regtoumda, Delphine Blast et Nyaba Léon Ouédraog.

IN SITU EXHIBITION WORM: RDM PHOTO DUMP (nl)

ART & EXPO - WORM ROTTERDAM

THU 9 MARCH 2023
START → 17:30
END → 19:00

RDM PHOTO DUMP is a site specific installation by Julia Gat, portraying a 5-year long photographic archive dedicated to the people, places, joys and cries she wishes to remember from Rotterdam. The project is exhibited in an unconventional space – the entrance hallway between S/ash Gallery and UBIK Theatre.

We invite you to the opening at 17:30 and after to join us on an event in Fem Fest!

Now based in Marseille (FR), Julia has been photographing WORM’s events as part of her freelance work, including portraits and documentary. This exhibition portrays her relationship to the venue and its unique events and artists. In short, RDM PHOTO DUMP is an eclectic collection of memories to celebrate.

Read more about the artist here:
Born in 1997, Julia Gat is a photographer based between Marseille and Rotterdam. At the crossroads of documentary and portraiture, her work explores human interaction in its purest form. She won the 2022 Polyptyque Prize, the 2021 Steenbergen Stipendium public award and the 2020 Isem Documentary Photographer Prize. She is currently exhibited at the Stedelijk Museum Schiedam, the Hangar Art Center Brussels and the Gallery Sit Down in Paris. Her first photography book Khamsa khamsa khamsa was published by Actes Sud in 2022.

Art Media Agency: The French Ployptych Prize announces its winners

Organised by the Centre photographique Marseille (CPM), the Polyptych Prize announced its winners on 26 January 2023. Three artists using the photographic medium won: Julia Gat, Andréa Graziosi and the duo Jeanne and Moreau.

The prize is organised on the occasion of the Polyptych Salon, the fourth edition of which was held from 26 August to 10 September 2022, bringing together the galleries Sit Down, Miranda, Binome, Françoise Besson, Drawing Room and Parallax. Among the eleven local Marseille artists presented, the three winners were selected by a jury. It was notably composed of Pascal Beausse, head of the photographic collections of the Cnap and Florence Bourgeois, director of Paris Photo.

Julia Gat’s quasi-documentary photographic work was also exhibited at the Rencontres d’Arles in 2022. Andréa Graziosi explores the relationship to the cult perpetuated by the inhabitants of the Barbagia region in Sardinia, where he is originally from. Jeanne and Moreau, an artist couple, chronicle their relationship through a series of still lifes and staged interior shots.

An exhibition is on show from 28 January to 25 February at the Sit Down Gallery, Paris, showcasing their work. The winners will also receive a production grant from CPM partner Studio AZA.

Diotima Schuck

OKV: Mirror of Self

SPIEGEL VAN HET ZELF - LATEN WE BRUSSEL LATEN TRILLEN OP HET RITME VAN DE FOTOGRAFIE!

PhotoBrussels Festival, telt in de 7e editie: 32 locaties en 200 kunstenaars waar u van Fotografie kunt genieten (dus niet uitsluitend bij mede-organisator Hangar). 

Opgericht in 2016 op initiatief van Hangar, wil PhotoBrussels Festival gedurende één maand alle liefhebbers, spelers en professionals van de hedendaagse fotografie samenbrengen. PhotoBrussels Festival dient ook als uitwisselingsplatform om ideeën te genereren en te confronteren. Het festival biedt een programma van tentoonstellingen, workshops, conferenties en rondleidingen. 

Na In the Shadow of trees in 2021, is Mirror of self de zevende thematische tentoonstelling georganiseerd door Hangar in het kader van het PhotoBrussels Festival. 

De tentoonstelling bevat werken van geselecteerde kunstenaars (17) en winnaars van de project oproep (6). 

23 fotografen buigen zich over het zelfportret, 8 zijn jonger dan 30 jaar. 

Wat is de plaats van het zelfportret in de hedendaagse fotografie? Wat is de waarde van een zelfportret in tijden van selfies? Via verschillende projecten en artistieke benaderingen stelt Mirror of self de voorstelling van zichzelf in vraag, een zoektocht naar identiteit in relatie met zijn omgeving, met anderen en met zichzelf. 

Geselecteerde fotografen: 
Romy Berger - Elina Brotherus - Gabriel Dia - Omar Victor Diop - Julia Gat - Liu Haohui - Laura Hospes - Barbara Iweins - Mari Katayama - Tarrah Krajnak - Auriane Kolodziej - Tomasz Machcinski  - Sanja Marušić - Bruno Oliveira - Paola Paredes - Louka Perderizet - Kourtney Roy - C. Rose Smith - Annegret Soltau - The Dazzled Project - Jeong Yunsoon - Karolina Wojtas - Dawn Woolley 

Sanja Marušić

OUT: Mirror of Self

Après In the Shadow of Trees en 2021, Mirror of Self est la 7ème exposition thématique créée par Hangar dans le cadre de PhotoBrussels Festival. L’exposition est à la fois constituée d’artistes sélectionnés (17 d’entre eux) et de lauréats d’un appel à projets (6 d’entre eux).

Où en est l’autoportrait dans le monde de la photographie contemporaine ? A l'ère des Selfies, que représente encore la pratique artistique de l’autoportrait ? A travers des projets et approches artistiques variés, Mirror of Self interroge sur la représentation de soi, que ce soit dans une quête d’identité, un rapport à son environnement, aux autres ou à soi-même.

23 artistes se donnent à voir au Hangar. Parmi eux, 8 ont moins de 30 ans. La nouvelle génération n’a pas dit son dernier mot en la matière. Aux historiens de l’art du futur, la pratique de l’autoportrait au 21è siècle sera plus que jamais un témoignage d’une époque et le miroir d’une société en profonde mutation. Aujourd’hui, en spectateur de ces projets, nous nous retrouverons parfois face à nous-mêmes et à nos questionnements intérieurs. Mirror of Self prendra alors tout son sens.

Artistes participants :

Romy Berger - Elina Brotherus - Gabriel Dia - Omar Victor Diop - Julia Gat – Laura Hospes - Barbara Iweins - Yunsoon Jeong - Mari Katayama - Auriane Kolodziej- Tarrah Krajnak - Haohui Liu - Tomasz Machcinski - Sanja Marušić - Bruno Oliveira - Paola Paredes - Louka Perderizet - Kourtney Roy - C. Rose Smith - Annegret Soltau - The Dazzled Project – Karolina Wojtas - Dawn Woolley

Un exposition curatée par Hangar

FishEye: Prix Polyptyque : récits photographiques entre errances et queerness

Jusqu’au 25 février, découvrez les lauréat·es du Prix Polyptyque, visant à mettre à l’honneur la scène photographique marseillaise. Julia Gat, Andrea Graziosi et le duo Jeanne et Moreau remportent cette édition, chacun·e exprimant un rapport aux identités et aux cultures du Sud, traversées de mysticisme, queerness et récits intimes.

Fondé en 2018, le Prix Polyptyque entend témoigner de la richesse de la scène photographique marseillaise et de la Région Sud. Organisé par le Centre Photographique de Marseille à l’occasion du salon éponyme, ce prix sonde les tendances visuelles actuelles et révèlent des langages artistiques novateurs, riches et ouverts sur le monde. Par le choix de ses artistes, Polyptyque donne libre cours à des visions du monde queers, défiant les normes et poussant le médium dans ses retranchements. L’été dernier, ce sont onze artistes locaux qui ont été exposé·es à Marseille. Et parmi elleux, trois lauréat·es ont été désigné·es : Julia Gat, Andrea Graziosi et le duo Jeanne et Moreau. Des artistes dont les œuvres sont désormais accrochées à la galerie Sit Down à Paris, partenaire de cette cinquième édition.

Chacun·e de ces photographes exprime à sa manière une relation intime, charnelle et politique avec le sud, tantôt par le récit des diasporas et des errances, tantôt par le mysticisme et les histoires familiales. Ainsi, Julia Gat crée une narration photographique à travers des images de son quotidien. Les paysages méditerranéens croisent les membres de sa famille et accompagnent ce récit autobiographique subtil, témoignage d’un passage entre enfance et âge adulte.  Andrea Graziosi, quant à lui, explore la Sardaigne profonde à travers ses rituels ancestraux et ses mystères. Dans Animas, il tire le portrait des masques traditionnels d’animaux utilisés par les habitant·es de la Barbagia lors d’anciens cultes à la croisée de l’humain et de ce que la nature a de plus brutal.

Jeanne et Moreau : archive d’une histoire d’amour

Outre les travaux de Julia Gat et d’Andrea Graziosi, l’exposition nous plonge dans l’univers captivant de Jeanne et Moreau, qui donnent libre cours à leurs identités, et à une relation vécue à distance, entre moult errances et bouquets de fleurs. Dans Will you be angry at me if I keep bleeding each time, le couple de photographes sonde leur expérience de la queerness en replongeant dans leur propre histoire d’amour. Un travail accompagnant leur couple en temps réel depuis 2018, et questionnant le rapport qu’iels entretiennent aux technologies numériques, à la photographie et au contexte de transmission et de production des images. En fouillant dans cette banque de photographies communes, tous·tes deux s’interrogent sur les liens qui rendent l’intime politique et abordent l’épineux sujet de la place des artistes queers dans les arts. Mais ce projet au long cours se lit aussi comme une quête de place dans le monde après que l’explosion du port de Beyrouth en 2020 a ravagé leur maison. Sans domicile fixe, iels commencent à immortaliser les bouquets de fleurs improvisés qui ornent leurs espaces de vie éphémères. Des compositions évoquant à la fois des memento mori et des métronomes rappelant leur permanence dans un lieu. Un album photographique réunissant l’archive d’un amour, mais aussi celle d’une pérégrination, d’une errance faite d’instants flottants et de souvenirs sans cesse renouvelés.

The Eyes Artist Talk Paris Photo 2022 (FR)

THE ARTIST TALKS BY THE EYES 2022

Conçus et animés depuis 2016 par l’équipe de The Eyes en collaboration avec Paris Photo. Les Artist Talks by The Eyes mettent en perspective la relation de l’artiste avec le livre dans sa pratique artistique, son approche et sa réalisation éditoriale.

La programmation des Artist Talks by The Eyes est réalisée et animée par Emilie Lauriola, librairie spécialisée en photographie,  Marc Feustel, auteur et commissaire indépendant, Pascale Obolo, Commissaire d’exposition indépendante, Directrice de l’African Art Book Fair et Véronique Prugnaud, Co-directrice de The Eyes.

VOIR LE REPLAY DE JULIA GAT – ACTES SUD 

The Guardian - I’ll be my mirror: sizzling self-portraits – in pictures

Marriage, injury, anxiety and grief are all explored in the these stunning images from the Mirror of Self exhibition at PhotoBrussels festival

Mee-Lai Stone

@mlestone

Thu 19 Jan 2023 07.00 GMT

Sara, France, 2011, from the series Khamsa khamsa khamsa, 2012-2022

This series is the result of a 20-year process, begun by Julia Gat at the age of 14. Gat tells the story of her childhood and adolescence, growing up alongside her two brothers and two sisters. It is a visual autobiographical narrative in the form of a family archive. Her mother used to say ‘the archive keeps that world we lived in as a real place, which otherwise could be easily mistaken for a dream’

Fonk: Fotografen Julia Gat, Florian Braakman en Bram Petraeus winnen Stipendium en tentoonstelling

Na eerdere edities, waarbij onder anderen Cigdem Yuksel , Sander van Wettum en Sanne Donders de stad Schiedam via hun fotografisch werk verkenden, is het ditmaal de beurt aan Julia Gat, Florian Braakman en Bram Petraeus. De prijs bestaat sinds 2020 en is een initiatief van Cultureel Forum Schiedam. Nieuw is dat de winnaars dit jaar hun werk tonen in het Stedelijk Museum Schiedam.

Van 14 januari t/m 6 maart 2023 is de tentoonstelling te zien in de nieuwe Stadsgalerij van het museum.

Fotoexpositie : Stipendium Schiedams Water

Drie jonge fotografen hebben het Stipendium Schiedams Water 2022 gewonnen; een jaarlijkse prijs die drie fotografen in staat stelt om de sociale transitie van Schiedam te verbeelden. Na eerdere edities, waarbij onder andere Cigdem Yüksel , Sander van Wettum en Sanne Donders de stad Schiedam via hun fotografisch werk verkenden, is het ditmaal de beurt aan Julia Gat, Florian Braakman en Bram Petraeus. De prijs bestaat sinds 2020 en is een initiatief van Cultureel Forum Schiedam. Nieuw is dat de winnaars dit jaar hun werk tonen in het Stedelijk Museum Schiedam in de nieuwe Stadsgalerij van het museum.

Al eeuwenlang volgen vele economische en sociale transities in Schiedam elkaar in rap tempo op. Of het nu gaat om opkomende en verdwijnende industrieën, voortdurende migratiestromen, handel over zee of met het achterland of de grote stadsuitbreidingen aan de noordrand van de stad. Geen grote maatschappelijke omwenteling gaat aan de voormalige jeneverstad voorbij. Recent ziet Schiedam bijvoorbeeld een grote instroom van nieuwkomers, namelijk voormalige inwoners van grote steden in de Randstad die er een woning vinden. Het Stipendium Schiedams Water wil deze sociale transities vastleggen. De opdracht is - behalve het onderwerp - verder vrij van vorm. De drie fotografen mogen naar eigen inzicht een fotografisch verhaal maken over veranderingen die zij waarnemen in de stad. Ondanks de verscheidenheid in ontwikkelingen die zij verbeelden, is er elk jaar weer een gemene deler. Dit jaar gaat het werk bij alle drie de fotografen over diversiteit, verbinden, wortelen, beeldvorming, trots, bewustwording en kracht. Soms gezien vanuit een persoonlijk perspectief op verandering, om zo een deur te openen naar bredere maatschappelijke transitie.

Julia Gat (Israël, 1997) woont en werkt in Rotterdam en Marseille. Ze studeerde kunst en geesteswetenschappen aan de Open Universiteit in het Verenigd Koninkrijk. Daarna volgde zij kunstopleidingen aan de Willen de Kooning Academie in Rotterdam en The School of Visual Arts in New York. Ze fotografeert en maakt ook video's. Haar werk varieert van documentaires tot portretvideokunst, waarbij ze op zoek gaat naar interactie tussen mensen. Ze heeft diverse prijzen voor haar werk gekregen, zoals de Steenbergen Stipendium Publieksprijs 2021, de ISEM Young Photographer in 2020 en de Franse Prix Polyptyque in 2022.

Florian Braakman (Nederland, 1988) studeerde in 2013 af aan de Koninklijke Academie voor Beeldende Kunsten in Den Haag, afdeling fotografie. Vervolgens verhuisde hij naar Rotterdam-Delfshaven, de wijk die hij sindsdien continu fotografeert. Uit fascinatie voor de multiculturele samenleving van Rotterdam West besluit hij voor zijn project Delfshaven's Finest (2013- heden) zijn medebuurtbewoners te fotograferen. Met de serie Broer (2017-heden) brengt hij de straatcultuur in beeld en voor de dia-installatie In Between Homes (2017-heden) reist Braakman met buurtbewoners naar hun vaderland.

Bram Petraeus (Nederland, 1987) studeerde Fotonica in Ede. Hij woont in Amsterdam en werkt onder meer voor NRC Handelsblad, dagblad Trouw en het UWV. Hij wordt vertegenwoordigd door Hollandse Hoogte en ANP. Petraeus won diverse prijzen, zoals De Zilveren Camera in 2022 (1e prijs in de categorie Kunst, cultuur en entertainment) en 2017 (3e prijs in de categorie Nationaal Nieuws). Ook was hij finalist voor de Brussels Street Photography Contest (2017).


DeSchiedammer Online: Drie fotografen van buitenaf laten Schiedam aan Schiedammers zien

SCHIEDAM - In het Stedelijk Museum Schiedam heeft aan het eind van de middag de officiële opening van de fototoonstelling 'Stipendium Schiedams Water 2022' plaatsgevonden. De tentoonstelling is met ingang van morgen te zien. Je ziet het werk van de drie winnaars van het stipendium: Julia Gat, Florian Braakman en Bram Petraeus.

door Jan Schrijver (foto's door Louise Melchers)

'Stipendium Schiedams Water' wordt georganiseerd door het Cultureel Forum Schiedam (CFS). In 2020 vond de eerste editie plaats. Voor de nu gehouden derde editie had een dertigtal fotografen zich kandidaat gesteld. De jury bestaat uit Anne de Haij (directeur Stedelijk Museum Schiedam); Rebecca Simons (fotografie curator en docent aan de Willem de Kooning Academie) en Reyn van der Lugt (kunstverzamelaar en voormalig directeur Groninger Museum). Het drietal juryleden koos uit de longlist van dertig fotografen drie fotografen die het stipendium kregen, een soort 'toelage' waarmee het drietal in de gelegenheid werd gesteld de opdracht uit te voeren 'de sociale transitie van de stad zichtbaar te maken'. De opdracht is – behalve dat genoemd thema moet worden aangehouden – verder vrij van vorm. De drie fotografen mogen naar eigen inzicht een fotografisch verhaal maken over veranderingen die zij waarnemen in de stad.

Hoe de winnaars van het stipendium - Julia Gat, Florian Braakman en Bram Petraeus - dat gedaan hebben, is tot en met 5 maart 2023 te zien in de Stadsgalerij van het Stedelijk Museum Schiedam. Julia Gat (Israël, 1997) woont en werkt in Rotterdam en Marseille. Florian Braakman (Nederland, 1988) studeerde in 2013 af aan de Koninklijke Academie voor Beeldende Kunsten in Den Haag, afdeling fotografie. Hij woont in Delfshaven. Bram Petraeus (Nederland, 1987) studeerde Fotonica in Ede. Hij woont in Amsterdam en werkt als fotojournalist onder meer voor NRC Handelsblad en dagblad Trouw. Zo maakte hij vandaag de foto van Gert-Jan Segers voor het NRC-artikel over het opstappen van de CU-leider. Hij won reeds tweemaal De Zilveren Camera. 

"Het mooie is dat zij - fotografen die nog nooit in Schiedam geweest zijn - ons Schiedam en de Schiedammers met andere ogen laten zien. Zij zijn nieuwkomers die onze ogen openen, ze laten ons dingen zien waaraan we in ons dagelijks leven voorbijgaan zonder ze echt op te merken. Je ziet hun reflectie op Schiedam en Schiedammers. Bezoekers van de tentoonstelling leren niet alleen het werk van de drie fotografen kennen, maar ze leren ook Schiedam en de Schiedammers beter kennen. Daarom past deze expositie zo goed in onze nieuwe Stadsgalerij", zei museumdirecteur Anne de Haij. CFS-bestuurslid Maarten Mulder merkte in zijn speech op dat het in 1961 door de bekende kunstverzamelaar Piet Sanders opgerichte CFS wel eens eerder activiteiten in het museum heeft ontplooid, maar dat er nu voor het eerst in samenwerking met het museum een tentoonstelling is georganiseerd. Na de woorden van De Haij en Sanders, stelde CFS-bestuurslid Annemarie Souer de drie fotografen aan het publiek door middel van een mini-interview voor.

Florian Braakman is vooral gaan struinen door Schiedam, zegt hij. Zo is hij ooit met fotografie begonnen en zo gaat hij in een vrije opdracht als deze graag te werk. Als struinend komt hij in contact met mensen. Als hij ze beter leert kennen, komt hij in verbinding, ontstaat er een vertrouwensband en kan hij een beter portret maken. Tijdens zijn tocht door Schiedam - zeven dagen lang zwierf hij met zijn camera door onze stad - vereeuwigde hij niet alleen mensen, maar ook de gevels van historische gebouwen, wat heeft zich daar in al die eeuwen immers afgespeeld? Al werkende krijg je honger, als je dan gaat eten, leg je de gerechten ook vast. Van het een komt het ander, want na zijn bezoek aan het ramenrestaurant aan de Parkweg, maakte hij een prachtige foto van een moeder en kind. Die zie je op groot formaat. Het is werken zonder echt plan wat ik deed, maar zo te werken levert mij altijd heel veel plezier op.

Julia Gat vindt Schiedam een fijne kleine stad, een comfortabele cocon. Zij legde contacten via kinderen, in eerste instantie met als ingang contacten van bestuursleden van het CFS, maar als een olievlek breidde het aantal kinderen dat ze in korte tijd leerde kennen zich organisch uit. Kinderen zijn de toekomt en via hen kun je een stad in transitie leren kennen. Ze fotografeerde kinderen tot en met 14 jaar oud in of om het huis. Hieronder zie je een voorbeeld van een geëxposeerde foto met ervoor de geportretteerde zusjes Elise en Leonoor, die vanmiddag bij de opening aanwezig waren.

Bram Petraeus werkt normaal vooral als fotojournalist. Voor deze opdracht - die hij en de andere twee fotografen van de zomer hebben uitgevoerd - heeft hij meer dan gebruikelijk naar vormen en kleuren gekeken, zegt hij, het werk voor deze expositie is meer poëtisch van aard.



Zijn werkgebied was Nieuwland, een fijne plek, een wijk met een warme uitstraling. We zien een prachtige foto, die ons aan betonstructuren doen denken, maar toch met warme gele kleuren, bij een muur, zie we net een handje uitsteken. Een kinderhand is het. "Nee, niet geposeerd", zegt Bram. Een andere foto die ons opvalt is een toren in de steigers, ingepakt in groenblauw plastic, surrealistisch welhaast, 'een beetje Christo', horen we iemand zeggen. Gewoon een kerktoren in de steigers en plastic, maar de lichtval was prachtig, zegt Bram. Hij was er op het juiste moment, en hij zag het.



De fotografen hebben voordat ze van de zomer aan de slag gingen door middel van een etentje met mensen van het CFS met elkaar kennisgemaakt, maar geenszins afgestemd hoe zij hun opdrachten gingen invullen. "Op voorhand was eigenlijk wel duidelijk dat ons werk van elkaar verschilt, dus afstemmen om tot variatie te komen was absoluut niet nodig. We zijn gewoon los van elkaar ons gang gegaan",  vertelt Bram Petraeus ons tot slot. 

Foto boven het artikel: v.l.n.r. Reyn van der Lugt, Anne de Haij, Bram Petraeus, Florian Braakman, Julia Gat en Rebecca Simons